Dès leur rencontre au début des années 50, les familles PHILIPPART et REUGE entretiennent des rapports amicaux qui vont jeter les bases d’une solide relation commerciale de plus de 40 ans, basée sur des échanges classiques de fournisseur à client.
Ces échanges commerciaux se feront dans les deux sens :
En effet, de même que la Maison REUGE vendit ses mouvements et quelques autres composants à l’Entreprise PHILIPPART, REUGE acheta dès le début des années 1950 un certain nombre de créations PHILIPPART, notamment des Dioramas et des petits Coffrets qu’il revendit sous la marque PHILIPPART (ou conserva dans son Musée personnel) .
A partir de l’avènement des Poupées Musicales, l’entreprise PHILIPPART vendit des poupées montées sur tige à la Maison REUGE, qui les positionna dans ses propres boites à musique de différentes tailles et modèles, ainsi que diverses autres créations.
Il fut entendu tacitement entre les deux parties que REUGE, ayant déjà un marché important en Suisse, au Japon et aux USA, aurait pour ces pays l’exclusivité des Poupées PHILIPPART, accord qui fut scrupuleusement tenu.
Deux sortes de Poupées PHILIPPART furent ainsi vendues en séries à la Maison REUGE, soit des petites poupées seules de 7 cm fabriquées exclusivement pour REUGE, soit des couples identiques à ceux vendus dans les Boites à musique PHILIPPART .
Il est à noter qu’avec l’accord de la famille PHILIPPART, REUGE développait de petites boites à musique sur le modèle de celles fabriquées par l’Entreprise PHILIPPART. Elles se différencient aisément par le socle qui, chez REUGE, n’est pas en bois même s’il en a l’apparence, par des festons en laiton doré, par le globe qui ne se détache pas manuellement, et par le mouvement musical qui, dans la production REUGE, est un 36 lames.
La coopération avec l’Entreprise REUGE, reprise par un Groupe financier suisse, cessa en 1995.
L’entreprise PHILIPPART se tourna alors vers un nouveau fabriquant de mouvements suisse, LE PIERROT MUSICAL S.A., auprès duquel elle s’approvisionna jusque fin 1998.