Pour faire estimer une malle, un sac, un bijou, ou tout autre objet de la maison Vuitton, il suffit de prendre contact avec nos commissaires-priseurs Pastor Maison de Ventes. En passant par une maison de vente aux enchères, vous bénéficiez d’un service d’expertise et estimation gratuit.
Entre traditionalisme et avant-gardisme, le style Louis Vuitton impose une identité forte, immédiatement reconnaissable.
Pourtant peu connaissent l’histoire de son fondateur, aux origines de ce futur empire. Les spécialistes de la maison Pastor vous proposent un retour sur l’histoire, la cote aux enchères et les clés pour authentifier un article de la maison au célèbre monogramme.
Fils de menuisier, Louis Vuitton naît en 1821 dans le Jura, dans le village d’Anchay. À 14 ans, animé par l’envie d’un avenir différent, il quitte seul son village et parcourt à pied les 400 km qui le séparent de Paris, où il arrive à 16 ans. Il devient apprenti chez un layetier-emballeur-malletier, où il apprend à fabriquer des caisses en bois pour protéger et emballer les effets des riches clients pendant leurs voyages. Son talent lui permet d’ailleurs d’être désigné pour créer un nécessaire de voyage pour l’impératrice Eugénie en 1852.
En 1854, Louis Vuitton ouvre sa première boutique à Paris, 4 rue Neuve-des-Capucines. Partant du constat du caractère peu adapté des malles bombées pour résister à leur transport, il innove en proposant des malles plates, facilement empilables.
Le succès de son entreprise, lui permet de transférer son atelier à Asnières en 1859, en bord de Seine, pour profiter du transport fluvial. Il y fait construire sa maison familiale attenante aux ateliers, aujourd’hui devenue un musée consacré à la marque. Inauguré par 20 employés, l’atelier en accueille 225 dès 1914. 200 artisans continuent aujourd’hui de travailler à Asnières, spécialisé dans les commandes les plus rares et prestigieuses de la marque.
Rejoint par son fils Georges, l’entreprise s’étend d’abord à Londres puis à New York. En 1886, le père et le fils développent un système de fermeture révolutionnaire pour sécuriser les malles de voyages : la serrure à Gorge. Dotée d’une serrure unique à ressort, cette innovation transforme les bagages en véritables coffres-forts, dont même le célèbre Houdini refusa de tenter l’ouverture, consacrant ainsi la réputation d’inviolabilité du système. Ce système breveté est toujours utilisé aujourd’hui, témoin de l’ingéniosité de la maison Vuitton.
Pour lutter contre les contrefaçons et affirmer l’identité de la marque, Georges Vuitton, fils de Louis Vuitton, crée en 1896 la célèbre toile Monogram. Cette toile est composée de quatre motifs : un losange enserrant une fleur à quatre pétales, la même fleur en négatif, un disque ajouré d’une fleur et les initiales de la Maison LV enlacées. Initialement tissée aux Métiers Jacquard, la toile s’impose sur les malles de la maison.
En 1959, sous l’impulsion de Gaston-Louis et de son fils Claude-Louis, la toile est revisitée dans une version plus souple, mêlant lin, coton et PVC, permettant au Monogram de s’étendre à une nouvelle gamme de sacs et d’accessoires. En effet, dès la fin des années 1920 – début des années 1930, la maison présente des modèles de sacs phares comme le Keepall et le Speedy, suivi par le Noé ou encore de l’Alma.
En 1987, Louis Vuitton fusionne avec Moët Hennessy pour former le groupe LVMH, et devient le leader mondial du luxe, marquant un tournant dans son expansion et sa renommée internationale. Sous l’impulsion de Bernard Arnault, LVMH lance en 2006 le projet de la Fondation Louis Vuitton, dédié à l’art contemporain, réunissant une partie de sa collection privée et des œuvres acquises par le groupe, aujourd’hui un lieu incontournable de la vie culturelle parisienne.
La maison Louis Vuitton doit une partie de son succès contemporain et sa renommée dans le milieu de la mode à ses directeurs artistiques et ses collaborations audacieuses qui ont continué à développer l’inventivité et la créativité de la marque.
En 1997, l’arrivée de Marc Jacobs en tant que directeur artistique introduit le prêt-à-porter, et multiplie les éditions limitées et les partenariats artistiques, comme celui avec Stephen Sprouse ou Takashi Murakami. Parmi les créations les plus emblématiques de cette période se trouve le sac Neverfull ou le sac Sofia Coppola.
Nicolas Ghesquière lui succède en 2013 et poursuit cette recherche entre héritage et innovation, en mêlant références culturelles et pop à des clins d’œil aux origines du voyage de la maison.
Côté hommes, l’arrivée de Virgil Abloh chez Louis Vuitton en 2018 a marqué un tournant pour la mode masculine, en mêlant culture urbaine, luxe et inclusivité. En 2023, Pharrell Williams lui succède et poursuit cette vision, affirmant l’influence de Vuitton au cœur de la mode contemporaine pour hommes.
Les Malles : Les célèbres malles monogrammées Vuitton sont régulièrement présentées en vente aux enchères. Comptez entre 3 000 et 5 000 pour les modèles les plus simples et environ 10 000 à 15 000 euros pour les modèles plus sophistiqués, tels les malles cabines. Les collaborations exclusives et les modèles les plus rares peuvent atteindre quant à eux plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Keepall : Le Keepall trouve ses origines à la fin du 19e siècle. Lancé en 1930 sous les noms « Tient-tout » et « Globe-Trotter », ce sac souple en toile de coton est léger et fonctionnel, pouvant être porté à la main ou en bandoulière. À la fin des années 1950, la toile Monogram enduite remplace le coton simple, lui apportant une résistance à l’eau. Il est disponible en plusieurs tailles (45, 50, 55, 60 cm) et est souvent revisité lors des collaborations exclusives de la marque, notamment par les pois de Yayoi Kusama ou les cerises de Takashi Murakami.
Les modèles classiques Keepall sont présentés en vente aux enchères entre 300 et 1 000 euros.*
Speedy : Présenté en 1930 sous le nom d’Express, ce sac est une version réduite du Keepall. Mesurant initialement 30 cm, il est rapidement décliné en tailles 35 et 40 cm. Dans les années 1960, à la demande d’Audrey Hepburn, la maison crée une version encore plus petite, le Speedy 25. Il est aujourd’hui complété par une version nano de 16 cm.
Les modèles classiques Speedy sont présentés en vente aux enchères entre 300 et 1 000 euros.*
Alma : Pensé comme une alternative aux malles de voyage pour de courts séjours, la légende veut que l’Alma fut créé à l’origine d’une commande de Gabrielle Chanel dans les années 1920. Baptisé Squire Bag, ce sac s’inscrit dans la lignée du Bolide d’Hermès. Il est commercialisé sous différents noms, dont Champs-Élysées, avant d’être officiellement nommé Alma en 1992, avec sa forme structurée et ses doubles anses caractéristiques.
Les modèles classiques Alma Sont présentés en vente aux enchères entre 500 et 800 euros.*
Neverfull : Lancé en 2007 par Marc Jacobs, ce cabas spacieux et réversible est apprécié par son fonctionnalisme et son esthétisme, parfait allié du quotidien et du voyage.
Comptez en moyenne entre 300 et 500 euros pour les modèles classiques et entre 1 000 et 2 000 pour les éditions limitées.
Accessoires : Louis Vuitton propose également une large gamme d’accessoires à retrouver en vente aux enchères, notamment des portefeuilles, porte-cartes et petite maroquinerie qui reprennent les motifs emblématiques de la maison comme la toile Monogram, le Damier ou le cuir Épi.
Comptez en moyenne quelques centaines d’euros pour vous offrir un accessoire Louis Vuitton.
La notoriété mondiale de Louis Vuitton en fait l’une des marques les plus contrefaites au monde. Or, la différence entre un vrai et un faux n’est pas toujours évidente. Qualité des matériaux et des coutures, numéro de série, étiquette et marquage, etc. De nombreux détails doivent être examinés avec attention.
Nos experts vous donnent quelques clés pour déceler une contrefaçon :
Matériaux : La toile Monogram ou Damier doit être mate et flexible. Les contrefaçons présentent souvent une surface trop brillante et réfléchissante avec une structure soit trop rigide, soit trop souple, trahissant un manque de précision dans la fabrication.
Le cuir Épi doit être ferme et structuré au toucher avec un logo net et bien défini, l’ensemble doit être gaufré de manière régulière et précise.
Coutures : régulières, nettes, sans fils qui dépassent ou qui se chevauchent. Elles sont réalisées avec un fil solide jaune avec une finition cirée.
Cuir : les poignées et finitions des sacs Louis Vuitton sont en cuir vachette tannage végétal (VVN). A l’origine d’une beige très clair, elle se patine avec le temps et devient marron miel. Cette patine caractéristique ne se retrouve pas sur des contrefaçons en skaï.
Les motifs (Monogram, Damier, Épi, etc.) doivent être parfaitement centrés et symétriques et doivent toujours se suivre. Le monogramme LV ne doit jamais être coupé par une coupure ou une fermeture.
Sur chaque sac figure une étiquette LOUIS VUITTON PARIS en capitales. Le bas du L doit être très court et les deux T doivent presque se coller. Le “made in France” est en minuscules.
Tous les sacs authentiques à partir de 1980 comportent un numéro de série estampillé à l’intérieur, soit dans une poche zippée, soit sur une étiquette en cuir ou en toile, qui indique le lieu et la date de fabrication. Avec un peu de recherches, vous pouvez vérifier que l’année de production du numéro de série correspond bien au modèle et à l’histoire de votre sac.
Depuis 2021, Louis Vuitton a supprimé les numéros de série de certains de ses articles pour les remplacer par une micro-puce RDFI.
Attention cependant : un code date seul ne garantit pas l’authenticité du sac, mais son absence ou un format incorrect est un signe de contrefaçon.
Les fermetures éclair, boutons, attaches et mousquetons doivent être lourds, gravés (souvent “Louis Vuitton”), et de qualité uniforme. L’aspect ne doit jamais être plastique ou léger.
Pour garantir l’authenticité de vos pièces et les valoriser au mieux lors de leur mise en vente, nos commissaires-priseurs habilités vous proposent une estimation gratuite et confidentielle. Grâce à notre réseau d’acheteurs internationaux et notre expérience du marché, nous vous accompagnons dans toutes les étapes de la vente aux enchères de vos articles Vuitton.
Vous pensez détenir ou vous possédez une pièce Vuitton ? Nos experts sont à votre écoute pour vous offrir une première estimation, en toute bienveillance. Il vous suffit de remplir notre formulaire en ligne : une démarche gratuite, rapide, et sans engagement. Dès réception de vos informations, l’un de nos spécialistes – membre de notre équipe composée de commissaires-priseurs et d’experts – prendra contact avec vous. Grâce à leur connaissance approfondie des tendances et des ventes passées, ils vous fourniront une évaluation objective, fondée sur les réalités du marché.
Vous trouverez les pièces Vuitton généralement dans les ventes dédiées à la Mode / Lifestyle. Pour acheter du Vuitton aux enchères, nous vous invitons à suivre nos vacations Pastor Maison de Ventes, en salle et en live via les plateformes partenaires Interenchères et Drouot.com. Les inscriptions sont gratuites. Vous retrouverez l’agenda des ventes sur ces plateformes. Vous pouvez également mettre en place des alertes sur ces deux plateformes qui vous avertiront automatiquement lorsqu’une vente aura lieu !
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