Pour faire estimer une pièce Christian Dior, il suffit de prendre contact avec nos commissaires-priseurs Pastor Maison de Ventes. En passant par une maison de vente aux enchères, vous bénéficiez d’un service d’expertise et estimation gratuit.
Élégance et glamour résument les créations de Christian Dior. Taille fine et marquée, jupe ample et longue accentuant les hanches, buste épanoui et épaules fines et étroites, la “femme tulipe” de Christian Dior séduit pour son exubérance et son opulence inédite au sortir de la guerre. Le style New Look du créateur a ainsi redonné son éclat à la mode parisienne.
Les spécialistes de la maison Pastor vous proposent un focus sur l’histoire de la maison Dior, sa cote en vente aux enchères et vous donnent quelques conseils pour différencier une contrefaçon d’une pièce originale griffée Dior.
Christian Dior naît en 1905 à Granville, dans une riche famille d’industriels. Il grandit dans la villa Les Rhumbs, sur les hauteurs de la ville, aujourd’hui transformée en musée Christian Dior. En 1910, la famille emménage à Paris et Christian Dior fréquente la jeunesse dorée parisienne, se liant avec les artistes de son temps notamment Christian Bérard, Salvador Dali et Max Jacob.
Dès 1935, il commence à travailler comme illustrateur pour des modistes et maisons de couture notamment pour Jean Patou, Elsa Schiaparelli et Nina Ricci. En 1938, il entre comme modéliste chez Robert Piguet puis Lucien Lelong.
En 1946, associé à Marcel Boussac, Christian Dior ouvre sa propre maison de couture au 30 avenue Montaigne, à Paris.
Dès 1947, la première collection printemps-été façonne les codes de la silhouette Dior.
A l’opposé de la figure androgyne proposée dans l’entre-deux-guerre par Coco Chanel, Christian Dior accentue une silhouette en sablier, incarnée par son tailleur Bar composé d’une longue jupe et d’une veste à basque. Carmel Snow, rédactrice en chef du Harper’s Bazaar, résume l’onde de choc causée par le créateur en déclarant “My dear Christian, your dresses have such a New Look !”. Le style New Look est né.
Des tissus nobles et précieux comme le tulle ou le satin, des teintes douces comme le rose poudré et le gris perlé, des broderies florales et le cannage complètent cette silhouette élégante et romantique.
Si en 1953, Christian Dior annonce la fin du New Look avec la ligne H, c’est pourtant cette silhouette si caractéristique qui perdure dans les hommages dédiés au créateur.
En 1957 décède Christian Dior. La maison nomme à la tête de sa direction artistique, le jeune Yves Saint Laurent, alors assistant de Christian Dior. Yves Saint Laurent fait des débuts très remarqués avec sa collection Trapèze en 1958 qui simplifie la silhouette Dior et libère le corps de la femme.
Lui succède Marc Bohan de 1960 à 1989 puis Gianfranco Ferré, dans les années 1990. En 1997, la maison connaît un tournant avec la nomination de John Galliano qui influe à ses créations une touche rock et baroque. Ses successeurs Raf Simons puis Maria Grazia Chiuri poursuivent ce mélange entre tradition et modernité.
Au 1er juin 2025, Jonathan Anderson devient le nouveau directeur artistique de l’ensemble des collections de la maison Dior, une réunion inédite, et se voit confier la tâche d’assurer l’héritage artistique de la célèbre maison.
Les créations Dior, qu’il s’agisse de sacs, de vêtements haute couture ou de bijoux, suscitent un fort engouement en ventes aux enchères, en particulier les modèles signatures ou issus de collaborations limitées.
Voici quelques exemples de modèles recherchés par les collectionneurs :
Créé en 1994 sous le nom “Chouchou”, ce sac est offert à la princesse Diana lors de sa visite à Paris par Bernadette Chirac. Propulsé par ses apparitions répétées au bras de Lady Diana, il devient rapidement un sac signature de la maison, qui le rebaptise en l’honneur de la princesse.
Ce sac incarne les codes chers à Dior : le cannage inspiré des chaises Napoléon III, les charms métalliques porte-bonheur et une élégance structurée. Ce modèle, décliné en de nombreuses tailles et finitions, se vend aux enchères en moyenne entre 500 et 700 euros pour les modèles en toile et 1 000 à 1 500 euros pour les modèles en cuir.
Conçu par John Galliano en 1999, ce modèle en forme de selle est devenu un emblème du style Y2K. Tombé dans l’oubli à la fin des 2000, il connaît un regain d’intérêt grâce à Maria Grazia Chiuri qui le remet sur le devant de la scène en 2018.
Comptez en moyenne en moyenne entre 300 et 500 euros pour les modèles en toile et 800 à 1 200 euros pour les modèles en cuir.
Les coutures doivent être régulières, sans fils lâches ou décousus. Ces défauts sont particulièrement visibles sur les piqûres de cannage, difficiles à reproduire. La couleur du fil correspond toujours à la couleur du sac et de sa doublure.
Sur une contrefaçon, les fils de couture sont souvent enfoncés profondément dans le cuir. Sur un vrai sac Dior, les coutures sont précises et soignées : les artisans veillant à ne jamais marquer ou abîmer le cuir.
Les sacs Dior possèdent une étiquette en cuir cousue à l’intérieur. Elle est de forme rectangulaire, avec les coins arrondis. Le logo est marqué à chaud au centre de l’étiquette. Sur les anciens modèles (avant les années 90), l’étiquette est cousue seulement en haut. Sur les modèles récents, elle est cousue tout autour.
Le marquage peut être sur deux ou trois lignes. On y lit “Christian Dior”, “PARIS”, et parfois “MADE IN ITALY” ou “MADE IN SPAIN”. Ces mentions peuvent aussi se trouver au dos de l’étiquette, au-dessus du code de date. Le lettrage est fin, bien aligné et régulier. Il peut être doré, argenté ou simplement en relief sans couleur.
Le code de date se trouve à l’intérieur du sac, généralement au dos de l’étiquette cousue près de la fermeture éclair. Il est souvent discret, embossé dans le cuir. Comme Dior fait partie du groupe LVMH, le format est similaire à celui de Louis Vuitton : deux chiffres, deux lettres, puis quatre chiffres (00-XY-0000).
Sur les modèles plus anciens, le format peut varier, séparé par un espace et comprendre deux lettres suivies de quatre chiffres. Enfin, les tous premiers modèles Dior ne portaient pas de code de date mais seulement la mention « MADE IN ITALY » au dos de l’étiquette.
Avec un peu de recherches, vous pouvez vérifier que l’année de production du numéro de série correspond bien au modèle et à l’histoire de votre sac. Attention cependant : un code date seul ne garantit pas l’authenticité du sac, mais son absence ou un format incorrect est un signe de contrefaçon.
Si vous possédez l’emballage ou la facture du sac, observez-les attentivement : dustbag, boîte, sac en papier, facture doivent correspondre aux standards Dior.
Attention cependant aux faux emballages et fausses factures, qui contiennent souvent des fautes, des logos mal imprimés ou flous et des informations inexactes.
L’authentification et l’expertise d’un article Christian Dior nécessitent une attention rigoureuse aux détails et une connaissance approfondie de l’histoire de la maison.
Quelles sont les cartes Pokémon les plus recherchées ? Depuis 1996, les cartes Pokémon fascinent autant les joueurs que les collectionneurs et investisseurs. À raison puisque certaines se vendent à prix d’or… Comme ce légendaire Pikachu Illustrator, imprimé à seulement
Cartes Pokémon : pourquoi faire grader ses cartes par PSA, PCA ou Beckett ? Pour estimer correctement une carte, il faut considérer une multitude de critères : son édition, son numéro, le Pokémon représenté, sa rareté, mais aussi — et
Misprints et Miscuts des cartes Pokémon et autres cartes de collection Une erreur d’impression (Misprints) peut se définir, en quelques mots, comme toute impression qui s’écarte des spécifications établies, au-delà de la marge d’erreur tolérée par le cahier des charges
Nous vous invitons à remplir ce formulaire. Votre estimation, par nos commissaires-priseurs est gratuite et sans engagement.
