
La faïence aux enchères
La faïence aux enchères Nevers, berceau de la faïence française À la fin du XVIᵉ siècle, Nevers est étroitement liée à la figure de Louis de Gonzague, élevé à la cour de François Ier et marié à Henriette de Clèves.
Pour faire estimer une peinture de Georges Rouault, ou toute autre œuvre de cet artiste, il suffit de prendre contact avec nos commissaires-priseurs Pastor Maison de Ventes. En passant par une maison de vente aux enchères, vous bénéficiez d’un service d’expertise et estimation gratuit.
Grand artiste français, Georges Rouault est un peintre expressionniste, céramiste et graveur dont les œuvres sont collectionnées à travers le monde. Initié tôt aux œuvres de Courbet, Manet, Forain et Daumier par son grand-père maternel Alexandre Champdavoine, il développe une passion pour la peinture qui le conduira à s’y consacrer toute sa vie.
Georges Rouault (1871-1958) est un peintre, céramiste et graveur français, associé au fauvisme et à l’expressionnisme.
L’artiste restera marqué par son apprentissage, dès l’âge de 14 ans, du métier de verrier chez le peintre de vitraux Émile Hirsch. Cette formation influencera son style vers des contours épais et des couleurs éclatantes.
Le jeune Rouault rentre à l’École des Beaux-Arts à partir de 1890, après qu’il eût abandonné son apprentissage. Il devient un des élèves de Gustave Moreau. Ce pédagogue exceptionnel et bienveillant, qui comprend particulièrement bien Georges Rouault, poussera l’artiste à se révéler.
Son œuvre explore des thèmes religieux, sociaux et humains, mettant en scène clowns, juges et figures christiques. Il collabore avec Ambroise Vollard, qui publie ses gravures majeures comme Miserere. Son travail mêle spiritualité et critique sociale dans une esthétique puissante et dramatique. Aujourd’hui, ses œuvres figurent dans les plus grands musées du monde.
Né sous les bombardements des versaillais le 27 mai 1871 durant la Commune de Paris, Georges Rouault passe son enfance dans les vieux quartiers populaires de Belleville. Fils d’un ouvrier ébéniste, vernisseur de pianos chez Pleyel, il apprend l’amour de la belle matière. Employé et formé par le peintre en vitraux Émile Hirsch de 1887 à 1890, puis en 1891, il est admis à l’École des beaux-arts de Paris dans l’atelier de Jules-Élie Delaunay et, à la mort de ce dernier, entre dans l’atelier de Gustave Moreau. Il y côtoie Henri Matisse, Albert Marquet, Henri Manguin, Albert Huyot, Pierre Marcel-Béronneau et Léon Lehmann auquel il restera très lié.
Sous l’impulsion de Gustave Moreau, Rouault se présente à des concours et se fait connaitre. À 23 ans, il obtient le prix Chenavard avec L’Enfant Jésus parmi les docteurs. Après un second échec au prix de Rome, il suit les conseils de son maître et quitte l’École des Beaux-Arts.
En 1898, la mort de Gustave Moreau, emporté par un cancer, prive Rouault de son mentor. Le peintre se retrouve désemparé et seul. Ses parents sont partis en Algérie. Il confiera plus tard que, pour lui, « c’était le gouffre ». Sa santé est fragile : il fait deux séjours en Haute-Savoie. En 1901, il fréquente l’abbaye de Ligugé et y rencontre Joris-Karl Huysmans. Celui-ci ambitionne d’y fonder une communauté d’artistes catholiques, soucieux de s’affranchir des séductions de la publicité, des flatteries et de la gloire mondaine. Ce séjour constitue pour Rouault une étape décisive : il y affirme sa volonté de ne céder à l’art, ni au public, la moindre concession. Mais l’expérience tourne court. Le vote de la loi Waldeck-Rousseau, qui s’attaque aux congrégations, entraîne la dissolution de la communauté naissante. De retour à Paris, Rouault reprend son travail pictural.
De 1903 à 1911, il participe au Salon des indépendants et contribue avec d’autres artistes à la création du Salon d’automne, où il présentera certaines de ses œuvres de 1903 à 1908. Refusant le terme d’expressionniste, le peintre exploite à cette période des thèmes récurrents comme le cirque, les femmes, la commedia dell’arte ou encore le monde de la justice. Il se fera également connaître pour ses nombreuses œuvres religieuses et ses Saintes-Faces.
Dès 1917, le peintre cède l’intégralité de son atelier composé de plus de 770 œuvres au célèbre marchant Ambroise Vollard, au prix de 50 000 francs. Durant l’entre-deux guerre, Georges Rouault explore les possibilités de la gravure, encouragé par Ambroise Vollard. Ses gravures serviront d’illustrations à des ouvrages comme Le Cirque de l’Étoile Filante ou Misère et Guerre, qui bien qu’achevé en 1927, sera publié en 1948.
À partir de 1930, le peintre sera exposé régulièrement à l’étranger, notamment Londres, Chicago et New-York. En 1937, le Musée du Petit Palais présente une quarantaine de de ses œuvres lors l’exposition « Maîtres de l’art indépendant ». Le MoMA de New York expose en 1939 les œuvres gravées de l’artiste.
Aux prémices de la guerre, Georges Rouault et sa famille se réfugient à Beaumont-sur-Sarthe, ville située à une trentaine de kilomètres au nord du Mans. Il y installe son atelier et achève certaines œuvres inachevées que les héritiers d’Ambroise Vollard lui confient. En effet, le célèbre marchant s’était tué en 1939 dans un accident de voiture, « la nuque fracassée par un bronze qu’il transportait ». En juin 1940, les Rouault s’exilent dans le Midi de la France. Installé à Golfe-Juan, Georges Rouault poursuit sans relâche son travail.
Retournant à Paris en 1942, le peintre revient vivre à Beaumont-sur-Sarthe en 1943. À son arrivée, il retrouve la maison saccagée par les nazis durant son absence. Dans une lettre adressée à André Suares, il indique « les iconoclastes sont passés par ici, je n’en dis pas plus… ». Après 1946, la famille ne reviendra plus dans la ville sarthoise.
Après la guerre, Georges Rouault est en conflit avec les héritiers d’Ambroise Vollard qui souhaitent se partager un grand nombre d’œuvres tandis que le peintre souhaite récupérer plus de 800 œuvres non terminées. Il obtient gain de cause au Tribunal en 1947. Malgré 119 œuvres disparues, le peintre récupère la grande majorité des œuvres demandées et décide, faute de pouvoir en achever l’exécution totale, de détruire plus de 300 d’entre elles. Après une longue sélection, il brûle 315 œuvres en présence d’un huissier. C’est dire la haute exigence que l’artiste accordait à son travail.
L’arrêt de 1947, fondamental pour le droit d’auteur, indique que « seule la livraison volontaire effectuée par l’artiste peut transférer la propriété des ouvrages ». De 1948 à 1958, le peintre connaît un succès mondial indéniable.
Il refuse cependant d’entrer à l’Académie des beaux-arts. L’œuvre du maître est exposée partout à l’international et bénéficie de deux rétrospectives en 1951.
Le peintre aura même le droit à des obsèques nationales, à sa mort en 1958. Cette marque d’attention témoigne de son immense popularité dans le monde artistique au cours du XXe siècle.
Le style de Georges Rouault se reconnaît assez aisément. Ses tonalités bleues sombres, sa schématisation des volumes, ses couleurs sourdes aux contrastes soutenus et sa touche généreuse contribuent à mettre en lumière des personnages souvent difformes émergeants d’un océan coloré et ténébreux.
L’artiste utilise par ailleurs plusieurs signatures et peut signer Georges Rouault, G Rouault ou bien utiliser ses différents monogrammes GR. Le premier monogramme présente des lettres espacées, le second des lettres entrelacées.
Attention, certaines œuvres représentant des vues de Paris sont en réalité des œuvres du peintre Georges Dominique Rouault qui signe également « Georges Rouault ». Il ne faut donc pas confondre les deux peintres.

Proposer une estimation générale de l’œuvre de Rouault est complexe en raison du grand nombre d’œuvres disponibles, ainsi que de leur variété de supports et de techniques utilisées. De manière très générale, l’estimation d’une œuvre de Georges Rouault varie de de 100 à 400 000 euros.
Néanmoins, quelques résultats anciens établissent des records jusqu’à 963 000 euros, notamment dans certains pays asiatiques.
Les commissaires-priseurs de PASTOR Maison De Ventes aux enchères vous proposent des estimations gratuites de toutes vos œuvres de Georges Rouault. De plus, nous vous invitons à regarder ce tableau des estimations, donné à titre indicatif. Nous vous rappelons que des exceptions peuvent toujours exister.
| PRIX | TYPES D’OEUVRES |
| 10 – 100 € | Impressions, Reproduction, Estampes non officielles, affiches |
| 50 – 2 000 € | ESTAMPES ORIGINALES : Gravures, eaux-fortes, aquatintes, pochoirs |
| 200 – 20 000 € | Ouvrages d’art complets comprenant des gravures originales, généralement en édition limitée |
| 3 000 – 40 000 € | Dessins à l’encre, aquarelles, gouaches, techniques mixtes |
| 6 000 – 400 000 € | Peintures, huiles |
| 5 000 – 30 000 € | Céramiques |
Comme le montre ce tableau, de nombreux supports existent. Il en existe d’autres, notamment la tapisserie.
En réalité, certaines gravures disponibles sur le marché sont extraites des recueils d’art directement. Le prix de ces ouvrages n’est élevé que si l’ouvrage est complet de ses planches. Par exemple, un exemplaire du Cirque de l’Étoile filante a été adjugé pour 20 000 euros il y a quelques années. L’ouvrage Miserere, limité à 450 exemplaires, a été adjugé pour environ 9 000 euros en 2020.
Les dessins sont généralement réalisés à l’aquarelle et à la gouache. Un dessin à l’encre représentant un nu assis a par exemple été adjugé pour environ 4 200 euros. En revanche, une technique mixte représentant deux personnages sur fond bleu a été adjugée près de 25 500 euros il y a quelques années.
Pour les huiles sur toile, les prix sont très aléatoires. Les huiles sur papier, lorsqu’elles sont marouflées sur toile valent généralement moins que les huiles directement peintes sur toile. Néanmoins, certaines œuvres sur papier peuvent atteindre des prix élevés comme cette huile sur papier marouflée sur toile, datée vers 1937 et vendue pour 82 500 euros en 2024.
Vous pensez être en possession d’une œuvre de Georges Rouault et souhaitez en connaître la valeur ? Les commissaires-priseurs de PASTOR Maison De Ventes aux enchères, sont à votre écoute afin d’effectuer des estimations gratuites et confidentielles. N’hésitez pas à nous contacter dans un premier temps via notre formulaire d’estimation.
Si vous êtes sur Le Mans, Lyon ou Paris, un commissaire-priseur peut vous rencontrer. Enfin, notre bureau des estimations et notre Hôtel des ventes au Mans vous accueillent (voir les ouvertures ci-dessous). A bientôt !

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